alimentaion, sophro et hypnose.
Les bienfaits de l’hypnose alliée à la diététique pour avoir un autre rapport à son corps et à la nourriture.
La diététique étudie les rôles des nutriments et leur interaction dans l’organisme. Elle s’intéresse aux besoins nutritionnels du corps humain. L’hypnose permet un accompagnement renforçant ce changement.
Avec Adèle et Bertille Allain, nous vous proposons un parcours de six séances de soin avec un praticien en hypnose et une diététicienne.
Chaque séance aura un objectif bien précis dont le but global sera de vous accompagner vers un mieux être avec votre corps et la nourriture.
1 ) Séance de relaxation pour découvrir sa capacité de détente
2) Accompagnement dans la déculpabilisation des prises alimentaires par une nutritionniste.
3) séance pour stimuler son organisme, éloigner les tensions, s’ancrer d’avantage dans son corps.
4) Aspect macro et micro-nutritionnels : détecter les carences qui affectent le mental et/ou l’organisme dans son ensemble.
5) Séance d’hypnose pour transformer son discourt intérieur.
6) les motivations, changer sa relation avec la nourriture.
Durée des séances : 45 min
Prix par séance : 45 euros
L’apparence prend beaucoup de place dans notre société. Nous n’hésitons pas à nous inscrire dans une salle de sport pour perdre des kilos ou à dépenser plus que ne nous permet notre budget en vêtements seyants.
Le rapport à notre corps n’est pas une évidence pour quiconque. Cela ne dépend pas que du regard des autres. Les personnes âgées savent cela, mais la sagesse reste le fruit de l’expérience que les « fashion-victims » ne connaissent pas, hélas.
Notre rapport à notre corps est avant tout intérieur mais où que nous soyons, où que nous allions, notre corps est notre ambassadeur. Nos vêtements, notre maintien, nos mouvements expriment quelques chose. Certains excellent dans les codes. Comme tout phénomène de société, il y a des tendances. Aujourd’hui, le canon de beauté reste la minceur avec néanmoins quelques rondeurs. L’idéal pourrait être mince avec des formes pulpeuses pour mesdames et du muscle pour messieurs. Il faut être un corps productif pour séduire et être séduisant pour produire. C’est à dire, séduisant dans des métiers où il faut communiquer comme par exemple journaliste ou commercial, tendu dans des métiers actifs comme manutentionnaires, déménageurs, camionneurs, etc.
Nathalie Achard, dans son livre « mon privilège, ton oppression » nous explique qu’à partir de 4 ans, un enfant a intégré qu’être gros, c’est anormal. N’est ce pas stigmatisant ?
« Dans beaucoup de métiers en contact avec la clientèle, on ne va vous recruter, car on pense que vous devez séduire, plaire aux clients. On va aussi penser que la personne qui a des kilos en trop, c’est de sa faute, qu’elle a une personnalité faible » analyse Jean François Amadieu, sociologue spécialiste des discriminations.
« Une femme obèse a 8 fois moins de chance de trouver un travail alors que pour un homme, c’est 3 fois moins » nous révèle Nathalie Achard. Le sex et le poids de l’individu semble être un critère de recrutement plus important que la compétence ou la motivation. Le travail reste un indicateur d’appartenance à la société.
Or, 17% de la population est en surpoids. 5,5% des français ont un handicap visible ou invisible. La société semble toujours peu encline à considérer que le canon de la beauté n’existe pas. Nous sommes trop minces, trop grands, trop petits, avec un visage trop joufflu, un trop gros nez, de trop grandes oreilles, etc. Autant de qualitatifs qui nous définissent et font notre identité pour ceux qui nous aiment vraiment.
Nous ne voyons pas non plus la violence subie par les personnes ayant une différence. Celle-ci ne fait qu’accentuer les problèmes des personnes ayant ses tracas au quotidien.
Ainsi, en tant que dyslexique, c’est très difficile pour moi de ne pas faire de fautes d’orthographe et certains aiment à se moquer de la mauvaise orthographe. L’orthographe est aujourd’hui un critère de sélection sociale. Nous avons accepté l’idée d’inégalité entre nous. La sélection est à tout niveau, créant de plus en plus de naufragés. Les inégalités sont aujourd’hui multiples.
L’obésité est un vrai problème de santé. Cela peut entrainer des douleurs articulaires, des soucis de sommeil, des soucis cardiaques, des soucis de locomotions, des soucis pour se vêtir. La liste est longue.
J’insiste sur ce mot soucis car le handicap est surtout notre difficulté a vivre dans une société donnée dans une époque donnée. Or, nous pouvons avoir un surpoids est être bonne santé psychique, avoir une pêche d’enfer, et être aimer de tout le monde. Accueillir ce surpoids et le transcender, même !
Nous pouvons être nul en orthographe est avoir le goût des mots. Nous pouvons être cérébrolésés et être beaucoup plus sensés, volontaires, instruits, agréables que des personnes dites valides.
Et la société, soit, NOUS, ne pensons pas à la chaise idoine pour les personnes ayant un surpoids chez soi, au café, dans la salle d’attente, au strapontin dans la salle obscure, à la voiture large, à la production de vêtements plus amples, aux maisons aux normes. Tout cela est politique et institutionnel mais aussi personnel.
Nous avons tous un petit ou un gros handicap comme par exemple la dyslexie, des acouphènes, un handicap psychique, un état dépressif, une grosse fatigue etc. La « moquerie » que certains s’autorisent sous couvert de « non pensée unique » (je vous assure que c’est véridique, et cela venant d’un travailleur social, de surcroit) peut être blessante et pétrifier la personne ayant une différence. Une société exclusive est une société rétrécie. Une société rétrécie est une société étouffante. Voulons-nous y vivre ? Non, n’est-ce pas ?
L’hypnose alliée à la diététique peuvent répondre à ce problème de santé publique.
La nourriture n’est pas là que pour nous nourrir. Une dégustation en pleine conscience nous montre à quel point nous pouvons ressentir du plaisir avec peu d’aliments. Prendre son temps lors d’un repas a une incidence sur la quantité d’aliments avalée. L’ambiance d’un repas a une forte répercussion sur notre digestion. Par exemple, un environnement tressant favorise une mauvaise digestion, ballonnement, remontés acides. Les heures de repas ont une interférence avec le sommeil. Diner ensemble, surtout en France, permet une réelle rencontre entre deux ou plusieurs personnes. En clair, le processus de manger englobe beaucoup d’autres choses.
Cela peut être un révélateur de notre rapport à la vie. Nous pouvons nous contraindre à ne rien manger pour lutter contre le désir de vouloir tout avaler. Nous pouvons nous lâcher sur la nourriture pour manger nos peurs et d’autres émotions désagréables. Nous pouvons nous arrondir pour créer un coussin de sécurité face à l’adversité de la vie. La nourriture peut être un secours, une récompense, une punition, ou de la convivialité, du plaisir des sens, de l’énergie.
Par rapport au surpoids, il est important de comprendre qu’il n’est pas forcément dû à des crises d’hyperphagies ou de boulimies, encore moins à de mauvaises habitudes alimentaires. Cela peut être génétique. Cela peut être un problème physiologique, hormonale ou de sommeil.
Mais si ce n’est pas le cas, on peut se demander à partir de quel moment dans ma vie ai-je pris du poids ? quand la question du surpoids s’est-elle posée ? Quand l’acte d’ingestion rapide qui favorise la prise de poids est-elle devenue une habitude ?
Un comportement s’acquiert. Nous avons un grand nombre de conditionnements. Des séances d’hypnose peuvent débloquer ce comportement pour aller vers un comportement plus en adéquation avec votre désir profond. Comme le dit Bernadette Servillat, Psycothérapeute, hypnopraticienne et formatrice à Ipnosia de Nantes « Nous avons construit un radeau. Ce radeau permet de traverser un fleuve. Qu’en faire pour gravir la montagne ? ».
L’hypnose éricksonienne a le don d’induire de façon indirecte un changement positif pour la personne. C’est bluffant. C’est une réelle révolution thérapeutique. Cela explique le succès de l’hypnose en France. À Nantes, pays des surréalistes qui a fait une exposition dans son musée d’art, c’est plus qu’une évidence.
Nous avons les ressources en nous-même pour aller mieux mais il est nécessaire de gagner en lâcher prise et d’élargir notre champs de vision face à la réalité. La volonté et la conscience critique n’est pas forcément la meilleur alliée dans ce processus d’acceptation de soi et ce changement pour un autre rapport à son corps et à la nourriture. Au contraire, cela peut renforcer des mécanismes de défense.
Emmanuel Crouail, Adèle et Bertille Allain.